©Nadir Afonso
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© Nadir Afonso
Eu nunca guardei rebanhos,
Mas é como se os guardasse.
Minha alma é como um pastor,
Conhece o vento e o sol
E anda pela mão das Estações
A seguir e a olhar.
Toda a paz da Natureza sem gente
Vem sentar-se a meu lado.
Mas eu fico triste como um pôr de sol
Para a nossa imaginação,
Quando esfria no fundo da planície
E se sente a noite entrada
Como uma borboleta pela janela.
Alberto Caeiro (Fernando Pessoa)
© Nadir Afonso
« Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient.
Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux.
-Et je l'ai trouvée amère. -Et je l'ai injuriée.
Je me suis armé contre la justice.
Je me suis enfui. Ô sorcières, ô misère, ô haine, c'est à vous que mon trésor a été confié!
Je parvins à faire s'évanouir dans mon esprit toute l'espérance humaine.
Sur toute joie pour l'étrangler j'ai fait le bond sourd de la bête féroce.
J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils.
J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang.
Le malheur a été mon dieu.
Je me suis allongé dans la boue.
Je me suis séché à l'air du crime.
Et j'ai joué de bons tours à la folie.
Et le printemps m'a apporté l'affreux rire de l'idiot.»
(Rimbaud)
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Boa noite, não existem serigrafias da pintura dest...
Boa tarde! Escrevo a partir de Havana. Sou um gran...
Não existe
Boa noite. Existe serigrafia desta obra? Se fosse ...
Gosto muito de Nadir Afonso, disruptivo para a épo...